Résumé : |
Après le succès du disque d'Henri Salvador « Chambre avec vue » dont elle avait écrit certains textes, la chanteuse s'est fait un nom. Son co-équipier de la première heure, Benjamin Biolay est grandement impliqué dans la majeure partie des titres. « La Disparition » se veut un peu moins confiné que le premier album. L'ambiance générale est menée par une guitare et des violons. Mais la voix, elle, se veut toujours dans le souffle. A l'extrême. Parfois, c'est somptueux, comme sur Surannée où le propos de fragilité s'y prête, parfois c'est limite, comme dans L'Illusionniste. L'intérêt est bien sûr de mettre la lumière sur les textes aux ambiances nostalgiques, mais on peut regretter qu'à terme, cela ne devienne une obligation de traîner la voix pour créer un style. Reste que l'on tombe sous le charme de titres comme Au coin du monde pour la mélodie entêtante, ou d'Ailleurs pour le charme de l'ambiance jazzy. Plus audacieux, La Corde et les Chaussons est un titre electro-folk extrêmement réussi qui rentre dans la tête pour ne plus en sortir. |