Résumé : |
Face à son piano Jean René Mourot propose une esthétique assumée. Sur ce premier opus en solo, il offre une oeuvre sincère et complète, mêlant composition soignée, et improvisation. On y perçoit une architecture lyrique et romantique, se rapprochant de la musique française (Debussy, Satie).Il donne à voir à l'auditeur; rendant palpable les émotions, utilisant des mélodies simples pour percuter, et emporter, de l'ordinaire, vers des lieux plus mystérieux. Riche de son apprentissage auprès d'Eric Watson (durant sa formation au Conservatoire de Strasbourg), Jean René s'est imprégné, par son travail, d'artistes allant de Cecil Taylor à Bill Evans. L'étude et la pratique, lui ont ouvert les oreilles, et les mains, sur des formes, et des structurations, plus libres, lui permettant de passer de la logique à l'imprévisible. Capable sur l'instant, de se renverser volontairement, sans jamais adopter un jeu figé, ou une écriture arbitraire. Par son parcours, jeune mais déjà riche de rencontres, Jean René Mourot fait somme toute partie de la nouvelle garde. Il est de ces pianistes, sans idées préconçues, simples, musiciens initiés et sensibles, capables de fournir un ouvrage sensoriel, cohérent, accessible et empreint de modernité. |