Résumé : |
Parti des bords de la Vienne, le culte de saint Léonard, patron des prisonniers, a traversé l'Europe où il a suscité depuis le XIIe siècle de nombreuses représentations peintes ou sculptées. Sur place, ce même culte a fortement contribué à la formation d'un patrimoine architectural très attachant. C'est d'abord la collégiale, témoin et jalon prestigieux de l'art roman mais aussi d'autres édifices environnants, anciens prieurés ou églises paroissiales plus modestes mais touchantes dans leur simplicité. La ville elle-même de Saint-Léonard-de-Noblat offre encore un ensemble remarquable de maisons anciennes, en pierre et pan-de-bois reconstruites pour la plupart au XVIIe et XVIIIe siècles avec d'étonnants escaliers à balustres ou à rampe en fer forgé. Dans les campagnes à l'entour, on retrouve le Limousin traditionnel, ses châteaux, ses villages, ses activités industrielles, aspect moins connu et pourtant fondamental de la vie régionale. |