Titre : |
Repenser les biotechnologies |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel Thomas ; André-Yves Portnoff |
Editeur : |
Nancy : Futuribles |
Année de publication : |
2007 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84387-346-1 |
Prix : |
13,00 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
2 Science:2.80 Sciences médicales:Pharmacologie:Médicament 6 Politique, droit et économie:6.35 Agriculture:Agriculture 6 Politique, droit et économie:6.50 Génie de l'industrie et des transports:Biotechnologie
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Mots-clés : |
médecine OGM |
Résumé : |
Pourquoi « repenser » les biotechnologies ? Parce que les apports des nouvelles biotechnologies dans l’ensemble des secteurs, de la santé à l’agriculture en passant par l’industrie sont en partie retardés ou gâchés. L’un des exemples les plus graves se situe en médecine. On produit dans le monde de moins en moins de nouvelles molécules médicales et l’accroissement du coût des recherches médicales rituellement invoqué est loin d’expliquer ce désastre intervenu malgré la réussite du séquençage du génome humain.L’une des raisons tient à un effort d’innovation qui se relâche relativement dans de grandes entreprises pharmaceutiques. Une autre cause tient au fait que les espoirs placés dans le séquençage du génome humain ont fait négliger les autres champs des sciences du vivant, la microbiologie par exemple. Ceci à cause d’un raisonnement réductionniste, faisant croire que le séquençage allait permettre de découvrir quasi mécaniquement une manne de médicaments nouveaux. Or les causalités de la majorité des maladies sont multiples et ne peuvent être analysées que par une pensée complexe.Une biotechnologie systémique est en train d’émerger, il importe que la France et l’Europe soient des acteurs majeurs dans cette rupture et réinvestissent fortement dans l’ensemble des disciplines de santé, sans naturellement relâcher l’effort sur l’étude du génome. Ce n’est pas seulement une question de meilleure allocation des ressources, c’est aussi une question de réduction effective des cloisonnements administratifs, culturels, psychologiques, qui rendent si difficiles au pays de Descartes d’organiser des formations, des recherches, des équipes pluridisciplinaires. Or tous les problèmes majeurs de santé sont pluridisciplinaires par essence. Une meilleure exploitation des biotechnologies modernes dans ’ensemble des secteurs permettrait de développer, par des procédés plus propres et plus sobres, une industrie plus « durabl |
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