Résumé : |
Les confréries, groupements fondés au Moyen-Age, ont traversé les siècles et continuent de trouver une insertion sociale dans les villes et villages du XXè siècle. Les confréries de Charité sont spécialement vivantes en Normandie, dans l'Eure et le Calvados. Dans chaque village, une dizaine de confrères, les Charitons, se dévouent pour enterrer tous les morts de la commune. Mais ces associations ne veulent pas être et ne sont pas seulement des organismes de pompes funèbres, elles relèvent de la mentalité religieuse et de la sociabilité : c'est la tradition chrétienne et un certain altruisme. Dans le passé comme le présent, ces associations témoignent d'une dimension fondametale de la vie, de la psychologie de l¡organisation des sociétés et des individus : les attitudes face à la mort. |