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Titre : Rematérialiser. Matières et matérialismes Type de document : texte imprimé Auteurs : François Dagognet, Auteur Editeur : Librairie philosophique J. Vrin Année de publication : 1985 Collection : Problèmes et controverses Importance : 265 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7116-0885-0 Langues : Français (fre) Catégories : 3 Culture:3.15 Philosophie et éthique:Philosophie
3 Culture:3.15 Philosophie et éthique:Philosophie:École philosophique:Matérialisme
3 Culture:3.45 Arts:Style artistique:Art moderneMots-clés : matière 20ème siècle Résumé : "L'approche la plus clairvoyante de l'art moderne" - Les plasticiens modernes se sont livrés à "un travail hyper-matérialiste", observe François Dagognet, et c'est en cela qu'ils ont sans doute "fait époque": après Dubuffet, Vasarely, Viallat, on pourra encore faire infiniment de choses... mais il est des choses qu'on ne pourra plus faire sans archaïsme, à savoir se servir du tableau, ou de la musique, ou de quoi que ce soit d'autre, comme le véhicule, en soi inessentiel, d'idées ou de messages. La matière est devenue le centre de l'activité artistique, et tout ce qui est de l'ordre du didactisme devient obsolète. Démocratisation de l'art, démystification de l'activité de l'artiste, revalorisation des techniques, des métiers, de ce qui est humble et négligé par l'élitisme, ce n'est plus un programme: c'est une pratique sur laquelle nous sommes invités à lever les yeux. Trois remarques philosophiques s'imposent: - d'abord, Dagognet se livre ici à un renversement de l'esthétique hégelienne, qui n'avait souligné l'interaction nécessaire de l'art et de la matérialité que pour voir dans l"histoire de l'art un processus de dématérialisation: c'est l'inverse qui est vrai, d'où le titre de cet ouvrage; -François Dagognet montre ici encore que, comme l'avait bien vu Marx, le matérialisme ne saurait être réducteur mais, poussé jusqu'au bout, nous révèle le réel dans toute son exaltante étrangeté; -enfin, ce disciple de Bachelard pousse jusqu'au bout la théorie de l'imagination matérielle, montrant qu'elle n'est pas seulement rêverie heureuse ou image éclairante, mais aussi appropriation de la matière dans sa ductilité aux besoins humains, sa souplesse autant que sa résistance, et sa capacité à être dans une large mesure, à l'instar des tissus, produite par l'homme. En quoi François Dagognet montre le point de convergence entre le matérialisme de Bachelard et celui de Marx. En ligne : Livre Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1737 100 DAG Livre Médiathèque Sopocachi Sciences Humaines Disponible